Bourges, Saint-Étienne - Portail central ou du Jugement dernier, tympan, registre 3 : le Christ juge

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Saint-Étienne

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Extérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Façade occidentale

Localisation de l'œuvre

Portail central = Portail du Jugement dernier

Localisation précise de l'oeuvre

Tympan, registre 3

Coordonnées géographiques

47.082233442689905, 2.399832755558244

Description et Iconographie

Description

À la différence des autres personnages du tympan du PC, le Christ n'est aucunement solidaire du fond et cache un nimbe crucifère partiellement bûché. L'analyse relève de nombreuses autres anomalies ; le Christ est en cinq parties, le trône et l'assise formant la base ; on y a ajouté les jambes et, au-dessus, un bloc pour le torse et la tête ; les deux départs de bras forment deux autres pièces. Les avant-bras et les mains sont en mortier de « ciment romain », utilisé lors d'une restauration du XIXe siècle. Des parties du visage sont également reprises au mortier (il est plus brun que la couleur originelle). Des vestiges de polychromie sont conservés. Actuellement la tête hypertrophiée masque de façon maladroite l'arcade et le tympan au-dessus. [...] On peut aujourd'hui proposer que le Christ monumental corresponde à une modernisation effectuée lors des travaux des années 1314-1324.
SOURCE : Ponsot Patrick, Les travaux de restauration, XIIIe-XXIe siècle, in « Bourges », Paris/Strasbourg, La Nuée bleue/Éditions du Quotidien, coll. La grâce d'une cathédrale, 2017, p. 165-180.
Le registre supérieur est resté protégé des vandales huguenots, si l'on excepte les avant-bras du Christ-juge, cassés et refaits. Caudron s'est limité à retoucher, en plus, les vêtements couvrant le bas du corps. La croix est entièrement moderne, comme les trois clous. La figure de la Vierge est intacte. Les trois figures de droite ont été à peine retouchées. L'ange portant la couronne d'épines est lui aussi original ; seul le pan inférieur droit de son vêtement a été refait. Au-dessus, les deux anges sont presque intacts, mais l'avant-bras gauche de l'ange portant la lune est moderne. Le soleil est original, la lune moderne.
SOURCES : Brugger et Christe, op. cit. ; Brugger Laurence, « La façade de Saint-Étienne de Bourges : le Midrash comme fondement du message chrétien », Poitiers, Université de Poitiers et CNRS, CESCM, 2000 (ici : Relevé photogrammétrique des cinq portails avec indication des restaurations). Publication du texte remanié de la thèse de doctorat de l'auteur.

Technique artistique

Sculpture

Cycle iconographique

Iconographie/Bibliographie

Brugger Laurence et Christe Yves, Bourges, la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000 (pour le tympan, p. 286-312).

Iconographie/Description

Le Christ du Jugement dernier : le Christ-Juge apparaît, le torse entièrement dénudé, au-devant d'une arcature finement ciselée qui se prolonge à droite et à gauche. Sont placés à ses côtés quatre anges portant les instruments de la Passion (à gauche la croix et la couronne d'épines, à droite la lance et les clous) et deux intercesseurs : la Vierge, couronnée, et Jean l'Évangéliste, tous deux agenouillés, les mains jointes, et repoussés derrière les anges. D'autres êtres ailés peuplent le couronnement de l'arcature : deux anges s'apprêtent à enlever le soleil et la lune, désormais inutiles.
Sous les pieds du Christ-Juge se cache une petite scène narrative sculptée, difficile à interpréter.

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Date de création

2010-06-13

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_341

Identifiant

350341

Code œuvre dans Access

OMreg3

Langue

fr

Date de la numérisation

2017-11-26

Photos de l'œuvre

Photo illustrant l'œuvre décrite