Bourges, Saint-Étienne - Façade occidentale, portail Saint-Guillaume

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Saint-Étienne

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Extérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Façade occidentale

Localisation de l'œuvre

Portail Saint-Guillaume

Coordonnées géographiques

47.082233442689905, 2.399832755558244

Auteur et donateur

Auteur de l'oeuvre, restaurateur

Description et Iconographie

Description

L'événement majeur pour l'histoire de la façade reste l'effondrement de la tour nord en 1506, rapidement suivi de sa reconstruction ainsi que celle des deux portails situés à sa base, selon des modes différents. Le portail Saint-Guillaume fut entièrement renouvelé.
SOURCE : Joubert Fabienne, À la cathédrale de Bourges, des statues en quête de reconnaissance, « Cahiers d'archéologie et d'histoire du Berry », n° 213, 2e trimestre 2017, p. 3-22.
Les restaurations des reliefs de la façade occidentale de la cathédrale datant du XIXe siècle ont peu concerné les deux portails du XVIe siècle, si l'on excepte l'exécution de trois gargouilles en pierre encadrant les gâbles, réalisés en 1887.
SOURCE : Martin Géraldine, Les portails Saint-Guillaume et de la Vierge de la cathédrale de Bourges : programme iconographique et conception, in « Cathédrale de Bourges », dir. I. Jourd'heuil, S. Marchant et M.-H. Priet, Tours, Publications universitaires François-Rabelais, 2017, p. 371-385.

Technique artistique

Sculpture
Architecture

Iconographie/Bibliographie

Brugger Laurence et Christe Yves, Bourges, la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000 (p. 192-196).

Iconographie/Description

- Au trumeau : saint Guillaume, évêque de Bourges ;
- au soubassement des ébrasements : scènes de l'enfance du Christ et de la vie de la Vierge ;
- au tympan : miracles de saint Guillaume, et au linteau : quadrilobes sertis de vitraux ;
- dans l'archivolte : anges, évêques, anges en musiciens ou chantres, et diacres.

Notes

Notes

Selon les pratiques de l'époque, il est vraisemblable que l'on respecta [lors de sa reconstruction] le message du portail du XIIIe siècle.
SOURCE : Joubert Fabienne, Les portails occidentaux, in « Bourges », Paris/Strasbourg, La Nuée bleue/Éditions du Quotidien, coll. La grâce d'une cathédrale, 2017, p. 211-231.
L'équipe qui a travaillé au chantier des portails Saint-Guillaume et de la Vierge au début du XVIe siècle, sous la direction de l'architecte Colin Biart, comprenait trois imagiers : Marsault Paule, Nicolas Poyson et Pierre Biart. Certains des tailleurs de pierre de l'équipe ont également participé aux travaux de décoration, avec la sculpture de dais par exemple et même sans doute de figures de voussures.
SOURCE : Hamon Étienne, La cathédrale de Bourges : bâtir un portail sculpté à l'époque flamboyante, « Revue de l'art », n° 138, 2002, p. 19-30.
L'histoire n'a longtemps retenu qu'un seul nom de maître d'œuvre pour ce chantier [de la tour nord], celui de Guillaume Pelvoysin, désigné dès le XVIe siècle, comme l'« architecte » (mot alors peu commun) de cette réalisation. Pour diriger la reconstruction après l'effondrement de la tour en 1506, le choix des chanoines, certainement inspiré d'en haut (le cardinal d'Amboise), se porta sur Colin Biart (qui s'était illustré aux châteaux d'Amboise, de Gaillon, du Verger et de Blois), auquel le chapitre adjoignit l'architecte de la cathédrale archiépiscopale d'Auch, Jean Cheneau. Guillaume Pelvoysin, tout en conservant son titre de « maître maçon de l'œuvre de l'église », se retrouva dans une position subalterne dans l'équipe des maçons dirigés par Colin Biart et Jean Cheneau, qualifiés, pour leur part, de « maîtres maçons de l'œuvre de la tour de l'église ». Cette relégation dura jusqu'au départ de Colin Biart en 1515. Après quoi Pelvoysin prit les rênes du chantier qu'il mena à son terme au milieu des années 1530... Ainsi, le statut de maître d'œuvre de la cathédrale n'offrait à son détenteur aucune garantie d'être choisi comme concepteur et exécutant en cas d'ouverture d'un chantier hors du commun. Tout juste lui assurait-il d'être intégré à l'équipe constituée pour l'occasion.
SOURCE : Hamon Étienne, La maîtrise d'œuvre d'une cathédrale à l'épreuve des grands travaux, in « Cathédrale de Bourges », dir. I. Jourd'heuil, S. Marchant et M.-H. Priet, Tours, Publications universitaires François-Rabelais, 2017, p. 177-191.

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Date de création

2010-07-14

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_7763

Identifiant

357763

Code œuvre dans Access

ON'(portail)

Langue

fr

Date de la numérisation

2017-11-26

Photos de l'œuvre

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