Bourges, Saint-Étienne - Portail de la Vierge, tympan, registre inférieur : la Dormition de la Vierge

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Saint-Étienne

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Extérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Façade occidentale

Localisation de l'œuvre

Portail de la Vierge

Localisation précise de l'oeuvre

Tympan, registre inférieur

Coordonnées géographiques

47.082233442689905, 2.399832755558244

Auteur et donateur

Auteur de l'oeuvre, restaurateur

Description et Iconographie

Description

Sérieusement endommagé lors de l'effondrement de la tour nord, en 1506, le portail de la Vierge fut reconstruit par l'architecte Colin Byard qui chargea trois sculpteurs [...] de le remonter en intégrant les sculptures du XIIIe siècle restées intactes dans le nouveau projet. Ils eurent ainsi à renouveler complètement le premier registre (Dormition de la Vierge) mais ils purent conserver le registre médian (Vierge de l'Assomption flanquée d'anges) ainsi que la scène du Couronnement de Marie par le Christ, où seuls deux anges agenouillés furent alors refaits pour compléter le registre.
Du programme originel subsiste donc l'essentiel.
SOURCE : Joubert Fabienne, Les portails occidentaux, in « Bourges », Paris/Strasbourg, La Nuée bleue/Éditions du Quotidien, coll. La grâce d'une cathédrale, 2017, p. 211-231.
La frise supérieure est du XIIIe siècle, remontée au XVIe.

Technique artistique

Sculpture

Cycle iconographique

Iconographie/Bibliographie

Brugger Laurence et Christe Yves, Bourges, la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000
Martin Géraldine, Les portails Saint-Guillaume et de la Vierge de la cathédrale de Bourges : programme iconographique et conception, in Cathédrale de Bourges, dir. I. Jourd'heuil, S. Marchant et M.-H. Priet, Tours, Publications universitaires François-Rabelais, 2017, p. 371-385.

Iconographie/Description

La Dormition : les apôtres assistent à la Dormition de la Vierge, étendue sur son lit de mort ; le Christ, à mi-corps, vient prendre son âme ; aux pieds de la Vierge, saint Michel projette au sol, en le frappant de sa lance, un démon qui tentait de s'emparer de son âme.
Au-dessus de la scène, frise de dais alternant avec des tours ; en pendentifs sur le fond du tympan, des têtes d'animaux (des chiens les babines retroussées montrant leurs dents ?) [description de Brugger et Christe] =
L'apôtre portant une palme et se tournant vers la Vierge, visiblement imberbe et avec des cheveux courts bouclés, est selon toute vraisemblance saint Jean, à qui Marie remet la palme du Paradis. Dans l'apôtre à la tête du lit, assis sur un banc et tenant un livre ouvert, on pourrait reconnaître l'apôtre Pierre, souvent représenté avec un livre de prière. L'apôtre placé devant le lit pourrait être Jacques le Mineur car il s'appuie sur un bâton dont la forme est proche de celle d'un gourdin. L'apôtre derrière le lit n'est visible qu'à mi-corps, il se penche légèrement vers la Vierge ; si l'on se refuse à voir Pierre dans le personnage au livre, il est probable qu'il soit figuré ici, l'iconographie chrétienne le figure aussi dans la scène de la dormition avec un goupillon – le geste malheureusement interrompu de ce personnage pourrait lui correspondre.
Dans la partie supérieure droite du panneau, un ange lutte contre un démon qui tente de s'emparer de l'âme de la Vierge. Au-dessus du corps de Marie, le Christ est vu à mi-corps dans une nuée et tient par les épaules un petit personnage féminin nu, à longue chevelure, qui figure l'âme de la Vierge. On assiste ici à la première Assomption de la Vierge, non pas celle de son corps mais de son âme [description de Martin].

Notes

Notes

L'équipe qui a travaillé au chantier des portails Saint-Guillaume et de la Vierge au début du XVIe siècle, sous la direction de l'architecte Colin Biart, comprenait trois imagiers : Marsault Paule, Nicolas Poyson et Pierre Biart. Certains des tailleurs de pierre de l'équipe ont également participé aux travaux de décoration, avec la sculpture de dais par exemple et même sans doute de figures de voussures.
SOURCE : Hamon Étienne, La cathédrale de Bourges : bâtir un portail sculpté à l'époque flamboyante, « Revue de l'art », n° 138, 2002, p. 19-30.

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Date de création

2010-06-15

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_4602

Identifiant

354602

Code œuvre dans Access

ONreg2

Langue

fr

Date de la numérisation

2017-11-26

Photos de l'œuvre

Photo illustrant l'œuvre décrite