Amiens, Notre-Dame - Bras sud du transept, portail Saint-Honoré, ébrasements, niveau des statues : saints locaux et anges

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Notre-Dame

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Extérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Bras sud du transept

Localisation de l'œuvre

Portail Saint-Honoré

Localisation précise de l'oeuvre

Ébrasements, niveau des statues

Coordonnées géographiques

49.89547710328603, 2.305918746784486

Datation

Datation de l'oeuvre

Description et Iconographie

Description

Dans chaque ébrasement, statues 1 à 4 avec consoles et dais, au-dessus desquels se prolongent les colonnes et colonnettes avec chapiteaux ornementaux.
RESTAURATION DES SCULPTURES DU PORTAIL EN 1843-1844 : Elle fut effectuée par le sculpteur Théophile Caudron sous la conduite d'Auguste Cheussey. Les ébrasements apparaissent dans les listes des travaux prévus et effectués, plus précisément « 8 grandes statues ... à restaurer légèrement, 8 dais idem, 8 socles id., 8 marmousets id. ».
SOURCE : André Aurélien, Les restaurations du portail de la Vierge dorée au XIXe siècle, « Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie », 3e et 4e trimestres 2005, p. 427-456.

Technique artistique

Sculpture

Cycle iconographique

Scène représentée

Iconographie/Bibliographie

Gilbert Antoine Pierre Marie, Description historique de l'église cathédrale de Notre-Dame d'Amiens, Amiens, 1833 (ici p. 77)
Jourdain Louis et Duval Antoine-Théophile, Le Portail Saint-Honoré dit de la Vierge dorée de la cathédrale d'Amiens, Amiens, Duval et Hermentimpe, 1844
Durand Georges, Monographie de l'église Notre-Dame d'Amiens, Amiens/Paris, Yvert et Tellier/Picard, 1901-1903, 3 vol. (ici vol. I)
Sandron Dany, Amiens : la cathédrale, Paris, Zodiaque, 2004 (ici p. 138-139).

Iconographie/Description

Sur l'ébrasement gauche : un ange thuriféraire ; deux prêtres imberbes et tonsurés, tenant respectivement un calice et un livre ouvert ; un personnage imberbe en costume civil déroulant une banderole ; et sur l'ébrasement droit : un ange tenant navette et encensoir ; un prélat barbu, un abbé sans doute car il n'a pas les « pontificalia » au complet ; un personnage juvénile tenant un livre fermé ; et un homme barbu coiffé d'une calotte qui déroule un reste de banderole.
L'identification des statues des ébrasements (hors les anges) a donné lieu à plusieurs hypothèses, qui toutes privilégient une explication régionale :
- une iconographie en rapport avec saint Honoré, qui aurait originellement figuré au trumeau [Jourdain et Duval] ; dans ce cadre, le prêtre au calice (ébr. gauche) serait saint Lupicin qui, sous l'épiscopat d'Honoré, découvrit les corps des saints Fuscien, Victoric et Gentien, et le prélat (ébr. droit) serait saint Riquier ;
- une signification plus générale mettrait en scène les « supérieurs séculiers et réguliers des doyennés dont les habitants ont contribué par leurs offrandes à la construction de cette partie de l'église » [Gilbert] ;
- dans le même esprit, une autre hypothèse est celle des « saints patrons des doyennés » [Durand] : dans l'ébrasement gauche, ce pourrait être saint Vulphy de Rue, saint Florent de Roye, saint Josse du doyenné de Montreuil qui porte un calice, allusion au miracle de la main de Dieu bénissant elle-même cet objet lors de la messe célébrée par Josse ; et dans l'ébrasement droit, l'abbé crossé serait peut-être saint Riquier ou saint Valery (fondateurs de deux abbayes célèbres), et les deux personnages civils saint Lugle et saint Luglien (dont les corps sont conservés à Montdidier).

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Auteur de la révision scientifique

Date de création

2010-08-26

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_2729

Identifiant

352729

Code œuvre dans Access

TSJ1

Langue

fr

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