Élévation à deux niveaux : grandes arcades et fenêtres hautes.

Le projet de reconstruction de la nef était bien avancé en 1476, la construction était en cours en 1482.

SOURCE : Bos Agnès, « Les Églises flamboyantes de Paris, XVe-XVIe siècles », Paris, Picard, 2003 (monographie sur Saint-Germain-l'Auxerrois : p. 167-184).

En 1489, son nom associé à la construction de latrines dans le cloître de Saint-Germain-l'Auxerrois suggère que Jean Poireau l'aîné était le maître d'œuvre attitré de l'église, ce que semble confirmer à la fois la chronologie de celle-ci et la nature des campagnes de constructions flamboyantes. Depuis les travaux d'Hélène Verlet, on sait que la nef fut entreprise en 1476 sur le modèle du chœur du XIVe siècle et en ménageant les édifices construits latéralement : portail du XIIIe siècle, chapelles et collatéraux extérieurs du XIVe siècle. Jean Poireau avait quitté la direction du chantier de Saint-Jacques-la-Boucherie quand les travaux y reprirent (ou les comptes !) en 1476. Derniers arguments en faveur d'une attribution de la nef de Saint-Germain-l'Auxerrois à Jean Poireau l'aîné : sa clientèle privée et son réseau familial et professionnel.

SOURCE : Hamon Étienne, « Une capitale flamboyante : la création monumentale à Paris autour de 1500 », Paris, Picard, 2011 (ici p. 232-233).