Précisions sur les deux sources :

HEIMANN :

L'Arrestation à Gethsemani : l'arrestation du Christ est représentée selon une tradition particulière (du Sud-Ouest de la France ou de Galice, en Espagne ?) : les bras du Christ sont déjà vigoureusement tenus par un soldat, qui Le tire en avant ; Judas approche le Christ par derrière, et Celui-ci tourne nettement Sa tête vers Judas, qui L'embrasse.

VILLETTE :

L'arrestation du Christ au Jardin des Oliviers : Simon-Pierre, à l'aide de son glaive, coupe d'oreille de Malchus, qui chancelle sous le coup ; Judas s'approche de Jésus par derrière et lui donne le baiser convenu ; tandis que Jésus se retourne pour regarder Judas, il est entraîné par un garde qui l'a brutalement saisi aux poignets, son bras plié à angle droit avec le coude pointé vers le haut traduit la violence du geste ; derrière Judas la silhouette d'un personnage chaussé est sans doute celle d'un des gardes que Judas guidait, à l'extrême droite un autre homme est prêt à intervenir ; au chapiteau voisin, une silhouette et un personnage regardant à gauche qui tient à deux mains ce qui est peut-être un fourreau d'épée.