Paris, Notre-Dame - Bras nord du transept, revers de façade

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Notre-Dame

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Intérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Bras nord du transept

Localisation de l'œuvre

Revers de façade

Coordonnées géographiques

48.85308737345562, 2.349922147855014

Auteur et donateur

Auteur de l'oeuvre, restaurateur

Description et Iconographie

Description

Dans la partie basse, l'architecte a ménagé au revers trois fausses fenêtres dont les remplages aveugles s'enlèvent en réserve sur le parement. Ils se composent latéralement de grandes baies à quatre lancettes groupées par paires sous des oculi à quatre lobes, le tout étant coiffé par un grand oculus à huit lobes. La partie centrale que dissimule en partie le tambour moderne encadre la double porte sous un tympan complexe orné d'un triangle concave dilaté à la base enfermant un trilobe étiré dont les pétales sont séparés par des cercles redentés d'un trilobe.
La galerie d'arcature est une arcature vitrée qui compte neuf baies principales regroupant chacune deux lancettes sous un quadrilobe. Dans les écoinçons viennent se loger des trilobes.
D'après l'étude de Stefan Albrecht, la façade du bras nord et la façade du bras sud du transept sont construites simultanément, à partir de 1258, selon un seul et même projet élaboré par Jean de Chelles. Stefan Albrecht prouve que la construction du transept est menée au nord et au sud simultanément, assise par assise, et il dément la thèse qui était communément admise depuis Marcel Aubert (Notre-Dame de Paris, Paris, 1920, p. 137) de la construction successive des deux bras du transept (le bras nord entre 1250 et 1255, ensuite le sud entre 1258 et 1267).
L'inscription dans le bras sud, qui stipule qu'en 1258 « cette œuvre fut commencée » (« [H]OC.FUIT.INCEPTUM ») est mise en relation avec l'analyse archéologique et comprise en tant que datation de l'ensemble du transept et non du seul bras sud. Selon l'auteur il pourrait s'agir non pas de la date de la pose de la première pierre mais de l'établissement du projet dessiné du transept par Jean de Chelles.
SOURCE : Albrecht Stefan, Die Querhausbaustelle von Notre-Dame in Paris im 13. Jahrhundert. Eine Bilanz der Bauuntersuchungen, in « Le Chantier cathédral en Europe : diffusion et sauvegarde des savoirs, savoir-faire et matériaux du Moyen Âge à nos jours », dir. I. Chave, É. Faisant et D. Sandron, Le Passage/New York Editions, 2020, p. 232-243.
Pierre de Montreuil, qui est devenu maître d'œuvre de Notre-Dame en 1265, deux ans avant sa mort en 1267, a certainement participé à la construction du transept suivant le plan de Jean de Chelles.
La rose est la mieux conservée, au prix de quelques restaurations ; mais les vitraux de la claire-voie sous-jacente furent exécutés dans le programme de restauration du XIXe siècle, les vitraux d'origine ayant été détruits au XVIIIe siècle.
SOURCE : Bonnefoy Claire, Les trois grandes roses, in « Notre-Dame de Paris », Strasbourg/Paris, La Nuée bleue/Place des Victoires, coll. La grâce d'une cathédrale, 2012, p. 283-291.

Technique artistique

Architecture

Notes

Notes

SOURCE DESCRIPTION ARCHITECTURALE : Berger Sabine et Sandron Dany, Des transformations radicales, XIIIe – XIVe siècles, in « Notre-Dame de Paris », Strasbourg/Paris, La Nuée bleue/Place des Victoires, coll. La grâce d'une cathédrale, 2012, p. 95-107.

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Auteur de la révision scientifique

Date de création

2015-06-11

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_10451

Identifiant

360451

Code œuvre dans Access

TNN(i)

Langue

fr

Date de la numérisation

2020-12-30