De bas en haut : soubassement (arcature aveugle à ressaut), arcature supérieure avec trois niches abritant des statues, tympan et gâble.

Voir les Notes sur la datation dans la notice de la façade du bras sud, parties hautes (358535).

RESTAURATION DES SCULPTURES AU XIXe SIÈCLE :

- Pendant la Révolution, la statue du trumeau, celles des ébrasements, les figures des niches des retours ainsi que celles autrefois entre les gâbles furent déposées. Les treize statues de l'étage inférieur furent remplacées par l'atelier de Geoffroy-Dechaume en 1864-65 ; elles furent refaites d'après le modèle original (qui nous est connu grâce à la découverte de fragments des grandes statues des ébrasements et des retours en 1839, rue de la Santé à Paris), à l'exception de saint Jean.

La statue de David est l'œuvre de Prinsay, celle de saint Martin de Chenillion et celle du prophète de Michel-Pascal.

SOURCE : Kimpel, op. cit.

- Alain Erlande-Brandenburg confirme une découverte faite par Dieter Kimpel. La statue de roi ayant servi de modèle à Prinsay pour l'exécution de David, qui offre un style moins évolué que les autres œuvres, est vraisemblablement l'un des rois Mages du portail du bras nord du transept... Pour le retour latéral droit, on peut s'appuyer sur les descriptions de l'abbé Lebeuf et de l'abbé Guillot de Montjoye pour restituer sur le retour latéral droit saint Marcel et saint Germain, et peut-être devrait-on substituer au roi David de Prinsay un saint Martin.

SOURCE : Durliat Marcel, Précisions sur le portail méridional de Notre-Dame de Paris, « Bulletin Monumental », t. 137/3, 1979, p. 255-256 - citant Alain Erlande-Brandenburg, Les sculptures de Notre-Dame de Paris découvertes en 1839, « La Revue du Louvre et des musées de France », XXIX, 1979, p. 83-89.