Saint Firmin, vêtu de tous les attributs de sa dignité, les « pontificalia », pressant de sa crosse un personnage, sans doute Auxilius, le prêtre des païens, qui le dénonça au tribunal de Longulus et de Sebastianus.

La statue est magnifiée par un dais très élevé.

Le soubassement du trumeau est orné de six scènes qui se lisent de haut en bas et de droite à gauche et illustrent des épisodes de la vie de saint Firmin : l'évêque semblant intervenir pour sauver un cavalier aux prises avec un démon, à la sortie d'une ville (scène inexpliquée) ; la décollation de saint Firmin dont le bourreau affiche sa cruauté ; un évêque donnant des ordres à un clerc - peut-être s'agit-il de saint Sauve faisant appeler les fidèles à la prière pour obtenir la révélation du lieu où repose le corps de saint Firmin - ; l'invention du corps de saint Firmin par saint Sauve et un assistant ; peut-être saint Sauve faisant construire une église dans Amiens pour y recevoir les restes du martyr (relief très usé) ; deux évêques portant la châsse sous laquelle se tiennent deux personnes : peut-être la translation du corps de saint Firmin de Saint-Acheul à Amiens, les infirmes se plaçant sous la châsse dans l'espoir d'être guéris.

Le registre supérieur du soubassement est couronné d'arcs trilobés surmontés de décors architecturaux.