Bourges, Saint-Étienne - Portail de la Vierge, soubassement de l'ébrasement droit : de la comparution devant Pilate à la Résurrection du Christ

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Saint-Étienne

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Extérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Façade occidentale

Localisation de l'œuvre

Portail de la Vierge

Localisation précise de l'oeuvre

Ébrasement droit, soubassement

Coordonnées géographiques

47.082233442689905, 2.399832755558244

Auteur et donateur

Auteur de l'oeuvre, restaurateur

Description et Iconographie

Description

Arcature aveugle avec niches, surmontée d'écoinçons sculptés et composée de trois arcades et demie.
Dans l'ébrasement droit, certains éléments anciens sont mêlés à des pièces réalisées au XVIe siècle... Les colonnettes du premier niveau de cet ébrasement datent de la reconstruction et sont plaquées contre le parement du XIIIe siècle. De même le cycle christologique débuté à l'extrémité nord de la façade se poursuit jusqu'à la tête du contrefort séparant le portail de la Vierge de celui du Jugement dernier et a été entièrement conçu au XVIe siècle.
SOURCE : Martin Géraldine, Les portails Saint-Guillaume et de la Vierge de la cathédrale de Bourges : programme iconographique et conception, in « Cathédrale de Bourges », dir. I. Jourd'heuil, S. Marchant et M.-H. Priet, Tours, Publications universitaires François-Rabelais, 2017, p. 371-385 (dont relevé du portail, p. 383).

Technique artistique

Sculpture

Cycle iconographique

Iconographie/Bibliographie

Brugger Laurence et Christe Yves, Bourges, la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000.

Iconographie/Description

La comparution du Christ devant Pilate ; la Crucifixion ; la Déposition de la croix ; la Résurrection du Christ (de gauche à droite dans les écoinçons).
Motif de coquilles Saint-Jacques (fond des niches).

Notes

Notes

Des scènes représentées dans les écoinçons disparus dans la chute de la tour, nous ne savons rien. Dans sa thèse, Laurence Brugger émet l'hypothèse que le récit de la création du monde, et en particulier l'œuvre des cinq premiers jours, figurait dans les écoinçons des portails Saint-Guillaume et de la Vierge, et a été remplacé par un cycle marial et christologique.
SOURCE : Martin Géraldine, Les portails Saint-Guillaume et de la Vierge de la cathédrale de Bourges : programme iconographique et conception, in « Cathédrale de Bourges », dir. I. Jourd'heuil, S. Marchant et M.-H. Priet, Tours, Publications universitaires François-Rabelais, 2017, p. 371-385.
L'équipe qui a travaillé au chantier des portails Saint-Guillaume et de la Vierge au début du XVIe siècle, sous la direction de l'architecte Colin Biart, comprenait trois imagiers : Marsault Paule, Nicolas Poyson et Pierre Biart. Certains des tailleurs de pierre de l'équipe ont également participé aux travaux de décoration, avec la sculpture de dais par exemple et même sans doute de figures de voussures.
SOURCE : Hamon Étienne, La cathédrale de Bourges : bâtir un portail sculpté à l'époque flamboyante, « Revue de l'art », n° 138, 2002, p. 19-30.

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Date de création

2010-07-01

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_7130

Identifiant

357130

Code œuvre dans Access

ONJdsoub

Langue

fr

Date de la numérisation

2017-11-26

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