Reims, Notre-Dame - Portail du jugement dernier, trumeau, socle : le repentir d'un marchand drapier ou une légende mariale (?) · Base Théophile, Centre André Chastel

Reims, Notre-Dame - Portail du jugement dernier, trumeau, socle : le repentir d'un marchand drapier ou une légende mariale (?)

Localisation

Nom de l'édifice

Notre-Dame

Type d'édifice

Cathédrale

Emplacement de l'œuvre

Extérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Bras nord du transept

Localisation de l'œuvre

Portail gauche = Portail du Jugement dernier

Localisation précise de l'oeuvre

Trumeau, statue, socle

Coordonnées géographiques

49.25389977874203, 4.034232472532019

Datation

Datation de l'oeuvre

13e siècle

1ère moitié 13e siècle

avant 1240

Description et Iconographie

Description

Composé de cinq faces sculptées.

Technique artistique

Sculpture

Cycle iconographique

Jugement dernier

Scène représentée

Repentir d'un marchand drapier ayant vendu à fausse mesure

Vierge

Iconographie/Bibliographie

Sauerländer Willibald, La Sculpture gothique en France, 1140-1270, Paris, Flammarion, 1972

Demouy Patrick, La sculpture : les portails de la façade nord, in Reims : la cathédrale, dir. Patrick Demouy, [Saint-Léger-Vauban], Zodiaque, [2000] (ici pour le portail du Jugement dernier, p. 222-224).

Iconographie/Description

Les reliefs sont difficiles à interpréter.

1) Ce serait un marchand drapier repenti après avoir vendu à fausse mesure, selon une tradition locale postérieure au Moyen Âge [hypothèse rapportée par Sauerländer et Demouy ; la description est de Sauerländer] : ainsi, de gauche à droite :

- la boutique d'un drapier. Des hommes et des femmes se tiennent autour d'une table sur laquelle on coupe une étoffe.

- un groupe de figures relativement important. On reconnaît deux femmes qui figuraient déjà dans le groupe précédent. Un ballot de drap est découpé en morceaux. Devant, un scribe assis, à droite, un homme en capuche lit sur un tableau. Apparemment on arrête le drapier à gauche près de la table (?). Selon l'interprétation proposée, le marchand est convaincu d'avoir utilisé des instruments de mesure falsifiés.

- Un autel avec une statue de la Vierge. Devant l'autel, un homme est à genoux, les bras croisés sur sa poitrine. Quatre témoins, aucun d'eux n'appartenant au clergé, assistent à l'événement.

- L'interprétation brode : comme pénitence, l'accusé aurait fait don de la statue du trumeau.

Mais il paraît invraisemblable qu'une statue de cette importance ait pu être offerte par un escroc. D'où la préférence de Sauerländer pour une autre hypothèse :

2) Une légende mariale non identifiée.

Couronnement avec double frise architecturale et végétale.