Voir Chapelot Jean, « Le Château de Vincennes : une résidence royale au Moyen Âge », Paris, CNRS éd./CNMHS, 2001, 128 p.

La façade appartient à une phase de construction plus tardive que le chevet. Le niveau inférieur du frontispice, doublé à l'intérieur d'une vaste tribune, est percé d'un portail richement orné… Les affinités très étroites avec le niveau inférieur de la façade de la chapelle Saint-Yves élevée au début du XVe siècle le long de la rue Saint-Jacques confirment cette datation basse. Le fenestrage du second niveau est franchement flamboyant… Le remplage de la rose tout comme le gâble ajouté qui la coiffe ne peuvent être antérieurs aux travées occidentales de la nef.

SOURCE : Sandron Dany, Le roi et les églises, in « Paris et Charles V : arts et architecture » [expo, bibliothèque Forney], dir. F. Pleybert, Paris, AAVP, 2001, p. 91-104.

Commencée en style rayonnant vers 1390 par Raymond Du Temple, la Sainte-Chapelle fut poursuivie, probablement dans la décennie 1400, par une nef et une façade dans un nouveau style qui en font l'un des édifices flamboyants majeurs du règne de Charles VI… La chronologie n'est guère assurée mais il est probable que la nef et la façade de l'édifice datent des années 1400-1410. Le changement de style des fenêtres pourrait en effet correspondre à la mort de Raymond Du Temple, qui date de 1403 ou 1404.

SOURCE : Meunier Florian, Parties flamboyantes de la Sainte-Chapelle de Vincennes, in « Paris 1400 : les arts sous Charles VI » [cat. expo., organisée par la RMN et le musée du Louvre, à Paris, musée du Louvre, mars-juillet 2004], Paris, RMN/Fayard, 2004, p. 82 (article 31).

En 1958, Lorin garnit de vitraux neufs la nef, la rose ouest et deux fenêtres de la tribune.

SOURCE : Grodecki Louis, Perrot Françoise et Taralon Jean (dir.), « Les Vitraux de Paris, de la région parisienne... », Paris, éd. CNRS, coll. « Corpus vitrearum – France, Recensement des vitraux anciens de la France » (I), 1978 (notice Vincennes, Sainte-Chapelle, p. 112-113).