Troyes, Saint-Urbain
Localisation
Ville
Département
Pays
Nom de l'édifice
Saint-Urbain
Type d'édifice
Emplacement de l'œuvre
Extérieur
Emplacement précis de l'œuvre
Ensemble
Coordonnées géographiques
48.2981519570465, 4.076371771333974
Datation
Auteur et donateur
Auteur de l'oeuvre, restaurateur
Description et Iconographie
Description
Trois campagnes de travaux se succédèrent au Moyen Âge : la date du chevet, des parties basses du transept, de la troisième travée de la nef et des parties basses de la façade occidentale est établie entre 1262 et 1265/66 ; une seconde campagne (entre 1276 et 1286) inclut les porches du transept et une partie des murs gouttereaux de la nef ; lors d'une troisième campagne, au milieu du 14e siècle, sont construites la 1e travée et partie de la 2e travée de la nef.
C. Onnen rappelle que les parties hautes de la nef et la façade occidentale ont été achevées à partir des années 1890 et explique que les pierres de l'abside ont été en grande partie remplacées ; I. Isnard précise que l'abside a été entièrement démontée jusqu'au sommet des baies inférieures puis remontée.
SOURCE : Onnen Christine, « Saint-Urbain in Troyes. Idee und Gestalt einer päpstlichen Stiftung », Kiel, Ludwig, 2004, 159 p. (d'après le compte rendu d'Isnard Isabelle publié dans « Bulletin monumental », 2006/2, p. 220-221 ; et le plan avec chronologie de C. Onnen, p. 37).
Au début du XIXe siècle, l'édifice courait le risque d'un désastre fatal. Une restauration drastique et l'achèvement de ses parties occidentales l'ont sauvé.
- 1846-1848 : Emile Boeswilwald dut à la hâte démonter et remonter le porche du bras droit du transept.
- À partir de 1876 : P. Selmersheim entama dans le chœur et le transept une véritable reconstruction à l'identique, ne laissant en place que peu de témoins authentiques.
- 1890 : il fallut démonter et remonter le porche du bras gauche du transept.
- À partir de 1890 : Selmersheim fit disparaître les auvents de la façade, construisant le triple porche prévu sur les départs du XIIIe siècle. Les murs-gouttereaux, les fenêtres hautes et les arcs-boutants de la nef furent montés.
- Entre 1901 et 1905 : la charpente est posée, les voûtes sont établies, la vitrerie est réalisée. L'église est terminée.
Quelle que soit l'ampleur des travaux qui l'ont affecté au XIXe siècle, Saint-Urbain doit être tenu pour un chef-d'œuvre authentique des années 1260, car rien de ce qui fait l'intérêt de cette église ne peut avoir été invention des restaurateurs.
SOURCE : Finance Laurence de, Troyes, église Saint-Urbain, in « Champagne-Ardenne », dir. J.-M. Pérouse de Montclos, Paris, Hachette, coll. Le Guide du patrimoine, 1995, p. 372-376.
Technique artistique
Architecture
Notes
Notes
« On devrait cesser de tenir Jean Langlois pour un comptable, hypothèse qui va, de toute évidence, contre le témoignage des textes, et le rétablir dans son ancienne dignité de maître de l'œuvre de Saint-Urbain de Troyes. »
SOURCE : Salet Francis, Saint-Urbain de Troyes, « Congrès archéologique de France » (113e session, Troyes, 1955), 1957, p. 96-122 (ici appendice « Jean Langlois, architecte ou comptable ? », p. 118-122).
« L'architecte qui, en 1261-1262, conçut et dessina jusque dans le détail un projet global qui n'a guère été altéré par la suite était sans doute ce Jean Langlois qui fut maître d'œuvre de Saint-Urbain avant 1267. »
SOURCE : Finance, art. cit.
« La question de l'identité du maître d'œuvre de la collégiale est posée à la fin de cette troisième partie. L'auteur [C. Onnen], après avoir résumé les hypothèses de F. Lefévre-Pontalis et de F. Salet tout en passant sous silence celle de M. Aubert, de R. Branner et de M. T. Davis, conclut que Jean Langlois nommé dans les sources en 1267 ne peut être considéré comme l'architecte et qu'il ne fut qu'un administrateur du chantier. »
SOURCE : Isnard Isabelle, compte rendu de « Christine Onnen, “Saint-Urbain in Troyes. Idée und Gestalt einer päpstlichen Stiftung”, Kiel, Verlag Ludwig, 2004, 159 p. », « Bulletin monumental », 2006/2, p. 220-221.
Privé, données de gestion
Type de document
Objet physique : Œuvre
Origine
SC_OEU_10401
Identifiant
360401
Code œuvre dans Access
Ens
Langue
fr