Bourges, Saint-Étienne - Portail central ou du Jugement dernier, soubassement, ébrasement droit, écoinçon : offrandes de Caïn et Abel

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Saint-Étienne

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Extérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Façade occidentale

Localisation de l'œuvre

Portail central = Portail du Jugement dernier

Localisation précise de l'oeuvre

Ébrasement droit, soubassement, partie supérieure de l'arcature, demi-écoinçon 4 droit et écoinçon 5

Coordonnées géographiques

47.082233442689905, 2.399832755558244

Description et Iconographie

Description

On ne distingue que de petites altérations sur cette première partie du module. L'épaule droite d'Abel élevant son offrande a été légèrement mastiquée, comme le visage du Créateur et une portion de la tête de l'agneau. Les restaurations sont plus radicales dans les scènes suivantes : les visages et les avant-bras du Créateur et de Caïn ont été refaits, tout comme de petits secteurs de la frise, à la pointe de l'arc.
SOURCE : Brugger Laurence et Christe Yves, « Bourges, la cathédrale », Zodiaque, 2000 (ici p. 226-227).

Technique artistique

Sculpture

Iconographie/Bibliographie

Brugger Laurence et Christe Yves, Bourges, la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000 (ici p. 226-227)
Brugger Laurence, La façade de Saint-Étienne de Bourges : le Midrash comme fondement du message chrétien, Poitiers, Université de Poitiers et CNRS, CESCM, 2000 (sur la frise : p. 83). Publication du texte remanié de la thèse de doctorat de l'auteur.

Iconographie/Description

Offrandes de Caïn et Abel. À gauche, les pieds d'Abel reposent sur le même monticule terreux qu'Adam en train de bêcher (module précédent). Imberbe, les pieds nus, vêtu d'une cotte et d'un manteau retenu sur la poitrine par un cordon qu'il ramène à lui, il élève de ses mains nues un agneau ou un bélier vers le buste du Créateur émergeant des nuées, sur la flèche de l'arc, et qui esquisse un geste d'acceptation. Sur le rampant opposé de l'arc, Caïn, barbu, dont les bras ont aujourd'hui disparu, présente une gerbe de blé.
Dans la deuxième moitié de l'écoinçon droit, Dieu, représenté à mi-corps, s'adresse à Caïn selon les versets de Gn 4, 6-7 : « Yahvé dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu es bien disposé, ne relèveras-tu pas la tête ? Mais si tu n'es pas bien disposé, le péché n'est-il pas à la porte, une bête tapie qui te convoite, pourras-tu la dominer ? » Cette mise en garde de Caïn est assez rarement illustrée, on lui préfère les reproches consécutifs au meurtre, non représentés à Bourges. Ces versets sont étroitement associés dans la littérature targumique au problème du libre arbitre, à la rémission des péchés mais également à l'assimilation du péché au démon.
La frise est constituée d'une succession de feuilles largement ouvertes, à cinq lobes appointés.

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Date de création

2011-06-19

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_7964

Identifiant

357964

Code œuvre dans Access

OMJdsoub(sup)(4d-5)

Langue

fr

Date de la numérisation

2012-02-02