Bourges, Saint-Étienne - Contrefort entre les portails Saint-Étienne et Saint-Ursin, front, soubassement

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Saint-Étienne

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Extérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Façade occidentale

Localisation de l'œuvre

Contrefort entre le portail Saint-Étienne et le portail Saint-Ursin, front

Localisation précise de l'oeuvre

Soubassement

Coordonnées géographiques

47.082233442689905, 2.399832755558244

Auteur et donateur

Auteur de l'oeuvre, restaurateur

Description et Iconographie

Description

Arcature aveugle (deux arcades) avec arcs trilobés, surmontés d'écoinçons sculptés.
- Arcs et écoinçons : XIIIe siècle excepté le demi-écoinçon à gauche, du XIXe siècle. Socle et colonnettes (bases, fûts et chapiteaux) : XIVe siècle, restaurés au XIXe.
SOURCE : Ponsot Patrick, Le portail Saint-Ursin de la cathédrale de Bourges : un gothique "sédimentaire" ?, in « Mise en œuvre des portails gothiques : architecture et sculpture », dir. Iliana Kasarska, Paris, Picard, 2011, p. 95-110 (ici, cartographie des portails occidentaux p. 107).
- Les écoinçons sont l'œuvre des restaurateurs du XIXe siècle.
SOURCE : Brugger et Christe, op. cit.

Technique artistique

Sculpture

Iconographie/Bibliographie

Brugger Laurence et Christe Yves, Bourges, la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000 (ici p. 236).

Iconographie/Description

Écoinçons : l'arche flottant sur les eaux :
- trois noyés, au-dessus de la crête des eaux ;
- le lâcher de la colombe, servant de préambule à la sortie de l'arche (figurant sur les écoinçons suivants, dans l'ébrasement gauche du portail Saint-Ursin) ;
- les effets de la décrue, présentés par le biais d'une abondante végétation.
La frise (œuvre également du XIXe siècle) reprend les composantes du cycle noachique : des feuilles de vigne alternent avec des grappes de raisin.

Notes

Notes

Pour le cycle de la Genèse courant sur le soubassement des portails du Jugement dernier, Saint-Étienne et Saint-Ursin de la cathédrale (de gauche à droite), l'ouvrage de Brugger et Christe (op. cit.) apporte une interprétation originale et éclairante : il démontre qu'il convient, pour retrouver la cohérence de la séquence et appréhender le sens exact des scènes illustrées, de recourir non pas à la Vulgate mais à un ensemble de sources juives, à savoir « à la traduction paraphrastique araméenne du texte biblique hébreu, les Targumim, aux légendes juives, les Midrashim, et enfin au Talmud de Babylone ».

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Date de création

2010-07-04

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_7734

Identifiant

357734

Code œuvre dans Access

OS2soub

Langue

fr

Date de la numérisation

2016-03-10