Paris, Notre-Dame - Bras sud du transept, contrefort du portail Saint-Étienne : reliefs des étudiants de l'université de Paris (?)
Localisation
Ville
Département
Pays
Nom de l'édifice
Notre-Dame
Type d'édifice
Emplacement de l'œuvre
Extérieur
Emplacement précis de l'œuvre
Bras sud du transept
Localisation de l'œuvre
Façade, à la hauteur du portail
Localisation précise de l'oeuvre
Contrefort du côté gauche
Coordonnées géographiques
48.85308737345562, 2.349922147855014
Datation
Datation de l'oeuvre
Auteur et donateur
Auteur de l'oeuvre, restaurateur
Description et Iconographie
Description
De bas en haut : soubassement orné de quatre médaillons, arcade aveugle et gâble surmonté d'un fleuron.
Voir les Notes sur la datation dans la notice de la façade du bras sud, parties hautes (358535).
Technique artistique
Sculpture
Architecture
Cycle iconographique
Scène représentée
Notes
Notes
Ces reliefs [4 médaillons à gauche du portail et 4 à droite] ont reçu, depuis le début du XIXe siècle, des interprétations variées. Pour Fauris de Saint-Vincens et Gilbert ensuite, ce sont « plusieurs circonstances de la vie de saint Étienne ». Guilhermy parle de « sujet légendaire », malgré son érudition. Mâle voit des « chapitres de la vie d'un saint qu'on n'a pas su reconnaître ». Il s'oppose résolument à la version apportée par F. de Verneilh, qui y voit des scènes de la vie d'étudiants (sages vs dissipés) de l'université de Paris, qui rappelleraient les mesures sévères prises au XIIIe siècle pour rétablir l'ordre de l'université. A. Fischel interprète les reliefs comme l'histoire de saint Bonaventure enseignant à l'université de Paris (mais cela ne peut être retenu, car Bonaventure mourut en 1274 et fut sanctifié en 1482 ; même problème chronologique pour saint Thomas d'Aquin - et le clergé de la cathédrale n'était pas en bons termes avec ces docteurs). Bunjes non plus ne sut pas interpréter – de même que Du Colombier, qui fit de vagues propositions. Pour Sauerländer le contenu des reliefs est mystérieux et il fait l'hypothèse d'un cycle juridique. Récemment Kraus a rafraîchi la version de Verneilh. Kimpel n'a pas d'interprétation décisive à proposer, si bien qu'est reprise ici la dénomination traditionnelle de « reliefs des étudiants ».
SOURCE : Kimpel, op. cit.
NB : dans son ouvrage, Kimpel précise les interprétations données par Verneilh (vie des étudiants de l'université de Paris : cf. Verneilh F. de, Les bas-reliefs de l'université à Notre-Dame de Paris, « Annales archéologiques », XXVI, 1869) et par Fischel (épisodes de la vie de saint Bonaventure : cf. Fischel A., Die Seitenreliefs am Südportal der Notre-Dame Kirche in Paris, « Jahrbuch der Kunstwissenschaft », 1930), avant de donner sa propre description des reliefs.
Huit bas-reliefs, soit quatre de part et d'autre du portail. À l'intérieur de chacun, un carré encadre un quatre-feuilles où est taillé le récit. Mais l'action ne reste pas circonscrite à ce cadre : dans les écoinçons se logent personnages et animaux : chiens, dragons, félin poursuivant un cerf, lions dont certains assis, d'autres en combat avec des hommes ou encore avec leur dompteur.
Tout cela a un sens, dont nous n'avons plus la clé aujourd'hui. Depuis qu'un érudit du XIXe siècle y a vu une mise en scène de la vie des étudiants, c'est la thèse qui prévaut.
SOURCE : Pinard, art. cit.
Création de la fiche
Auteur de la fiche
Auteur de la révision scientifique
Date de création
2016-04-17
Privé, données de gestion
Type de document
Objet physique : Œuvre
Origine
SC_OEU_10482
Identifiant
360482
Code œuvre dans Access
TSS(niv1/2)gII
Langue
fr
Date de la numérisation
2020-12-30