L'admonition divine : elle s'adresse à Adam et Ève, réunis à droite de l'arbre de la connaissance. Ceux-ci font face au Créateur ; ils tiennent leurs bras repliés, paumes ouvertes en direction de la figure divine, dans un geste de dénégation, et se désignent eux-mêmes avec le doigt de la main gauche. Une telle disposition concrétise une dérogation au texte canonique (fréquente au XIIIe siècle), car en Gn 2, 17, Adam seul a été mis en garde. On retrouve une semblable dérogation dans l'apocryphe Vie d'Adam et d'Ève.

La frise de la scène est envahie par les couronnes des arbres paradisiaques : un figuier aux feuilles tréflées caractéristiques, un pommier et enfin un olivier, reconnaissable à ses longues feuilles lancéolées. Tous ces arbres sont dotés de nombreux fruits.