Paris, Notre-Dame - Façade occidentale, galerie des Rois : rois de Juda (statues originelles : rois de France)
Localisation
Ville
Département
Pays
Nom de l'édifice
Notre-Dame
Type d'édifice
Emplacement de l'œuvre
Extérieur
Emplacement précis de l'œuvre
Façade occidentale
Localisation de l'œuvre
Galerie des Rois
Coordonnées géographiques
48.85308737345562, 2.349922147855014
Datation
Datation de l'oeuvre
Auteur et donateur
Auteur de l'oeuvre, restaurateur
Description et Iconographie
Description
Pendant la Révolution, associées aux souverains du royaume de France, les statues sont détruites ou mutilées. Lors des restaurations du XIXe siècle, les ateliers d'Adolphe-Victor et Geoffroy-Dechaume réalisent les statues toujours en place. Vingt et une têtes originelles sont retrouvées en 1977, lors de travaux rue de la Chaussée d'Antin (Paris 9e), et sont exposées au musée de Cluny.
Technique artistique
Architecture
Sculpture
Scène représentée
Notes
Notes
Dany Sandron découvrit cette liste des noms des rois de France dans les archives (Paris, BNF, ms. lat. 5921, fol. 47 v.) :
« La liste comporte 39 noms copiés de la liste figurant sur la porte de Notre-Dame (« Hec sunt nomina regum Francorum, in porta Beate Marie Parisius scripta ») éditée par B. Guérard, « Cartulaire de Notre-Dame de Paris », Paris, 1850, t. 1, p. 465.
Paris offre d'ailleurs avec sa galerie des rois le prototype de ces ensembles monumentaux exaltant la mémoire de souverains ayant régné sur les lieux comme en témoignent les cas ultérieurs de Reims, Strasbourg ou Burgos.
Dans l'invention de la galerie des rois, conçue seulement en cours de construction de la façade ouest, … on peut voir une initiative du clergé parisien pour saluer avec plus de vigueur que jamais l'alliance qu'il entretenait avec la royauté capétienne, auréolée de nouveaux succès à l'échelle de la Chrétienté après Bouvines. »
SOURCE : Sandron Dany, art. cit.
L'interprétation des rois de la galerie a été longtemps hypothétique, comme en témoignent par exemple ces lignes d'Erlande-Brandenburg (« Notre-Dame de Paris », Paris, Nathan CNMHS, 1991, p. 113) : « Vingt-huit statues de roi, dont l'identité a soulevé très tôt une interrogation. La légende qui y a reconnu les rois de France a fait son apparition écrite dès 1284 dans « Les XII manières de vilains », et retrouve régulièrement audience. Cette galerie est en fait le commentaire illustré de la prophétie d'Isaïe, qui identifie le rejeton de la tige de David comme la Vierge et la fleur qui s'épanouira au sommet de la tige comme le Christ. Grâce à la généalogie fournie par saint Matthieu, elle donna lieu à une transcription visuelle verticale, l'arbre de Jessé. À Paris, cette transcription devient horizontale par une figuration de vingt-huit personnages de la lignée, dont tous n'avaient pas été rois. La signification de la galerie était donnée par le groupe de la Vierge et de l'Enfant qui la surmontait. »
La représentation des statues [comme rois d'Israël et de Juda] et le nom des sculpteurs ont été publiés dans l' « Inventaire général des richesses d'art de la France. Monuments religieux », Paris, 1876, tome 1, p. 361 sqq. Les sculpteurs étaient : J. L. Chenillion, C. E. Elmerich, A. M. Fromanger, Ad. Geoffroy, A. V. Geoffroy-Dechaume, Michel-Pascal, Prinssay et F. C. A. Toussaint.
SOURCE : Fonquernie, art. cit.
Création de la fiche
Auteur de la fiche
Auteur de la révision scientifique
Date de création
2007-07-19
Privé, données de gestion
Type de document
Objet physique : Œuvre
Origine
SC_OEU_8527
Identifiant
358527
Code œuvre dans Access
Oniv3
Langue
fr
Date de la numérisation
2017-05-28