Bourges, Saint-Étienne - Portail central ou du Jugement dernier, ébrasements, arcatures supérieures
Localisation
Ville
Département
Pays
Nom de l'édifice
Saint-Étienne
Type d'édifice
Emplacement de l'œuvre
Extérieur
Emplacement précis de l'œuvre
Façade occidentale
Localisation de l'œuvre
Portail central = Portail du Jugement dernier
Localisation précise de l'oeuvre
Ébrasements gauche et droit, arcatures supérieures
Coordonnées géographiques
47.082233442689905, 2.399832755558244
Datation
Datation de l'oeuvre
Description et Iconographie
Description
« Il y avait place dans les arcatures hautes [des portails occidentaux] pour une quarantaine de grandes statues, dont il ne reste que les dais. Le portail du Jugement dernier, avec six piédroits sur chaque ébrasement, appelait certainement les figures des douze apôtres (un saint André est cité dans un texte ancien). [...] Le vandalisme huguenot de 1562 les a toutes abattues. Six statues décapitées sont placées depuis le début du XIXe siècle dans l'ébrasement droit du portail central ; cinq d'entre elles datent du XIIIe siècle ; la sixième vient probablement de la Sainte-Chapelle [de Bourges] (fin XIVe siècle). »
SOURCE : Ribault Jean-Yves, « Un chef d'œuvre gothique, la cathédrale de Bourges », Arcueil, Anthèse, 1995, p. 118.
Chapiteaux de colonnes et dais : XIIIe et XIXe siècles ; bases et fûts : XIXe siècle.
SOURCE : Ponsot Patrick, Le portail Saint-Ursin de la cathédrale de Bourges : un gothique "sédimentaire" ?, in « Mise en œuvre des portails gothiques : architecture et sculpture », dir. Iliana Kasarska, Paris, Picard, 2011, p. 95-110 (ici, cartographie des portails occidentaux p. 107).
Technique artistique
Sculpture
Cycle iconographique
Notes
Notes
La gravure donnée par Étienne Gantrel, dans le Breviarum bituricense de 1676, s'avère assez fiable dans les grandes lignes de composition de la façade mais beaucoup moins quant aux détails. Elle semble accorder un traitement particulier à l'ébrasement de droite du portail central ; et l'on pense y distinguer des formes qui pourraient témoigner que des statues étaient là, comme aujourd'hui... Il faut attendre le XIXe siècle et un croquis d'Hazé, daté de 1833, pour reconnaître les six statues dressées sur l'ébrasement droit du portail central...
Amédée Boinet a justement souligné l'hétérogénéité des six statues acéphales, tant du point de vue des proportions que des styles. Rien ne permet de supposer que la deuxième statue, qui représente un apôtre et date de la fin du XIVe siècle, puisse provenir de la façade de la cathédrale. Les cinq autres statues ne présentent pas de graves mutilations pouvant témoigner de chutes (excepté la sixième), mais elles sont toutes acéphales, ce qui fait penser à une agression lors des guerres de Religion. Il faut donc peut-être les distinguer de celles qui ont souffert lors de l'écroulement de la tour nord et envisager plutôt une provenance des trois portails restés debout...
Trois statues forment un ensemble très homogène, placées en première, quatrième et sixième positions. Leurs proportions élancées et le traitement plastique de leur drapé s'inscrivent dans la ligne stylistique du portail central.
SOURCE : Joubert, art. cit.
Privé, données de gestion
Type de document
Objet physique : Œuvre
Origine
SC_OEU_7753
Identifiant
357753
Code œuvre dans Access
OMJ1
Langue
fr
Date de la numérisation
2017-11-26