Bourges, Saint-Étienne - Contrefort entre les portails du Jugement dernier et Saint-Étienne, front, soubassement : la quête de Lamech et de Tubal-Caïn puis le meurtre de Caïn
Localisation
Ville
Département
Pays
Nom de l'édifice
Saint-Étienne
Type d'édifice
Emplacement de l'œuvre
Extérieur
Emplacement précis de l'œuvre
Façade occidentale
Localisation de l'œuvre
Contrefort entre le portail central et le portail Saint-Étienne, front
Localisation précise de l'oeuvre
Soubassement, partie supérieure de l'arcature, ensemble des écoinçons
Coordonnées géographiques
47.082233442689905, 2.399832755558244
Datation
Datation de l'oeuvre
Description et Iconographie
Description
Soit un écoinçon médian et deux demi-écoinçons latéraux.
Ce module ne présente que des altérations minimes : le bras et le bâton de Lamech dans le premier demi-écoinçon, le tronc et une partie du feuillage dans l'écoinçon central et le bras gauche de Caïn dans le dernier demi-écoinçon. La frise a également subi quelques mastiquages : au-dessus de Lamech guidé par Tubal-Caïn et au-dessus de la figure accroupie de Caïn, où deux feuilles ont été refaites. En outre, les restaurateurs ont retaillé l'ensemble des têtes des protagonistes et peut-être entièrement substitué en pierre celle de Tubal-Caïn.
SOURCE : Brugger, op. cit. (p. 84-85).
Technique artistique
Sculpture
Cycle iconographique
Scène représentée
Notes
Notes
La narration bipartite décrit la quête de Lamech et de Tubal-Caïn puis le meurtre. Le chêne est mentionné par Isaïe (6,13) dans une métaphore illustrant la destinée du peuple d'Israël, image de sa vitalité mais aussi de la puissance orgueilleuse que Dieu châtie (2,13). L'association entre la figure de Caïn, condamné à l'errance, et le peuple juif est maintes fois réitérée dans les lettres papales de la troisième décennie du XIIIe siècle.
SOURCE : Brugger et Christe, op. cit.
Pour le cycle de la Genèse courant sur le soubassement des portails du Jugement dernier, Saint-Étienne et Saint-Ursin de la cathédrale (de gauche à droite), l'ouvrage de Brugger et Christe (op. cit.) apporte une interprétation originale et éclairante : il démontre qu'il convient, pour retrouver la cohérence de la séquence et appréhender le sens exact des scènes illustrées, de recourir non pas à la Vulgate mais à un ensemble de sources juives, à savoir « à la traduction paraphrastique araméenne du texte biblique hébreu, les Targumim, aux légendes juives, les Midrashim, et enfin au Talmud de Babylone ».
Privé, données de gestion
Type de document
Objet physique : Œuvre
Origine
SC_OEU_7966
Identifiant
357966
Code œuvre dans Access
OS1soub(sup)(1-2-3)
Langue
fr
Date de la numérisation
2012-02-02