Bourges, Saint-Étienne - Portail central ou du Jugement dernier, soubassement, ébrasement gauche, écoinçon : la tentation d'Ève

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Saint-Étienne

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Extérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Façade occidentale

Localisation de l'œuvre

Portail central = Portail du Jugement dernier

Localisation précise de l'oeuvre

Ébrasement gauche, soubassement, partie supérieure de l'arcature, écoinçon 2

Coordonnées géographiques

47.082233442689905, 2.399832755558244

Description et Iconographie

Description

Demi-écoinçon gauche : la base a été entièrement refaite, jusqu'à la hauteur des pieds d'Ève. Le visage du démon, ainsi que la tête d'Ève, sont également le fruit du travail des restaurateurs.
Demi-écoinçon droit : la partie inférieure de la queue du dragon a été mastiquée au XIXe siècle. Ce ciment a aujourd'hui disparu.
SOURCE : Brugger, op. cit. (p. 80 et 81).

Technique artistique

Sculpture

Iconographie/Bibliographie

Brugger Laurence et Christe Yves, Bourges, la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000 (ici p. 221-222)
Brugger Laurence, La façade de Saint-Étienne de Bourges : le Midrash comme fondement du message chrétien, Poitiers, Université de Poitiers et CNRS, CESCM, 2000 (sur la frise de la partie gauche : p. 80). Publication du texte remanié de la thèse de doctorat de l'auteur.

Iconographie/Description

La tentation d'Ève par le serpent : Ève, debout, fait face au serpent-dragon tentateur, les bras légèrement repliés contre son corps. Bien que sa tête soit l'œuvre des restaurateurs du XIXe siècle, le serpent-dragon ressortit au même type que ceux qui composent l'escorte démoniaque de Sammaël. Différentes sources scripturaires confirment en effet l'assimilation de Sammaël au serpent tentateur, notamment la Vie d'Adam et Ève, 16, 5, où il demande à ce dernier de lui « servir d'enveloppe », afin qu'il prononce par sa bouche des paroles trompeuses. Cette interprétation est également diffusée par l'exégèse chrétienne. À droite le dragon, enfoui dans l'épais feuillage, s'enfuit après avoir commis son forfait.
La présence de pattes, souvent accompagnées d'ailes, chez le serpent-dragon tentateur, est généralement attestée à la fois dans les sources juives et chrétiennes, selon une iconographie codifiée par saint Isidore de Séville.
La frise du demi-écoinçon gauche est envahie par la couronne de l'arbre de la connaissance, un pommier.
La frise du demi-écoinçon droit est celle qui court tout le long de ce module lapidaire, constituée d'une alternance d'oiseaux qui picorent des grappes accrochées à des feuilles de vigne, et de petits dragons qui en émergent. À leur tour, ceux-ci dévorent des grappes, dessinant le schéma de cette bande ornementale.

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Date de création

2010-06-13

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_87

Identifiant

350087

Code œuvre dans Access

OMJgsoub(sup)2

Langue

fr

Date de la numérisation

2012-02-02