Auxerre, Notre-Dame-des-Vertus - Chœur, vestiges

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Notre-Dame-des-Vertus

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Intérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Chœur

Coordonnées géographiques

47.79790788340216, 3.5733025636279683

Description et Iconographie

Description

Chevet plat formé d'un mur très épais dans lequel prend place un large renfoncement ouvert à l'ouest et formant un ébrasement surmonté d'un arc. Ce dernier est percé à sa base d'une ouverture en demi-lune, actuellement bouchée mais initialement prévue pour recevoir un châssis de fenêtre, comme en témoigne la feuillure périphérique (Aumard et Wahlen).
Entamés en 1559, les travaux ne sont pas terminés avant 1565 au plus tôt, et la date de 1561, inscrite au centre de la voussure « Renaissance » du chevet conservé, ne doit pas faire illusion, pas plus que celle de 1562 (deux marchés sont passés en 1564, une commande pour des verrières signée en 1565). C'est un édifice à peine achevé que les protestants, qui saccagent la cathédrale en 1567, vandalisent de fond en comble.
SOURCE : Aumard et Wahlen, art. cit. (ici p. 272-273).

Technique artistique

Architecture
Sculpture

Iconographie/Bibliographie

Aumard Sylvain et Wahlen Patrice, La redécouverte de l'oratoire de Notre-Dame-des-Vertus, in Saint-Étienne d'Auxerre : la seconde vie d'une cathédrale, dir. Ch. Sapin, Auxerre/Paris, CEM/Picard, 2011, p. 253-282 (ici p. 276).

Iconographie/Description

Décors sculptés et moulurés :
- Série de personnages dont on ne perçoit plus que la silhouette : hypothèses de « Noli me tangere » à droite, d'une Annonciation avec saint Étienne à gauche (tiers inférieur des ébrasements) ;
- Statues absentes, mais manifestement prévues ; au sommet, larges coquilles « végétales » (niches des ébrasements) ;
- Frises végétales et géométriques (corniche et autour du tympan) ;
- Caissons octogonaux à fleuron central (voussure du chevet).

Notes

Notes

Au milieu du XVIe siècle, la chapelle Notre-Dame-des-Vertus est rebâtie à quelques mètres de son emplacement initial, au pied du flanc sud de la tour méridionale de la cathédrale. À la fin du XVIIIe siècle, une gravure de Jean-Baptiste Lallemand en représente la façade occidentale munie d'un pignon à large fronton. De ce petit édifice, il ne reste aujourd'hui que les vestiges de son élévation orientale.
SOURCE : Aumard et Wahlen, art. cit., p. 276.

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Date de création

2014-06-09

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_10221

Identifiant

360221

Code œuvre dans Access

C

Langue

fr