Bourges, Saint-Étienne - Portail central ou du Jugement dernier, tympan, registre 1 : la Résurrection des morts

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Saint-Étienne

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Extérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Façade occidentale

Localisation de l'œuvre

Portail central = Portail du Jugement dernier

Localisation précise de l'oeuvre

Tympan, registre 1

Coordonnées géographiques

47.082233442689905, 2.399832755558244

Auteur et donateur

Auteur de l'oeuvre, restaurateur

Description et Iconographie

Description

Le registre inférieur du tympan a été lourdement restauré au XIXe siècle, par Caudron. Les huguenots s'étaient particulièrement acharnés sur le registre inférieur. Presque toutes les têtes, les jambes et les bras, tous les éléments qui faisaient saillie avaient été cassés et martelés. Le ressuscité maigre, assis de dos sur le bord de son sarcophage, à l'extrémité droite, semble être le seul demeuré indemne.
SOURCES : Brugger et Christe, op. cit. ; Brugger Laurence, « La façade de Saint-Étienne de Bourges : le Midrash comme fondement du message chrétien », Poitiers, Université de Poitiers et CNRS, CESCM, 2000 (ici : Relevé photogrammétrique des cinq portails avec indication des restaurations). Publication du texte remanié de la thèse de doctorat de l'auteur.
Le tympan du Jugement dernier avait été le plus sévèrement touché – principalement lors de la guerre entre huguenots et catholiques en 1562 -, et l'on constate qu'au registre inférieur, les représentations de la résurrection des morts et des damnés avaient fait l'objet d'un acharnement spécifique. Le registre inférieur est le plus restauré, seule une figure sur les trente-quatre est intacte : un jeune homme assis à l'extrémité droite du registre. Toutes les autres figures sont soit complètement refaites, soit partiellement ; pour concevoir les nouvelles têtes, Caudron a pris ses modèles sur place, en particulier dans le registre de la séparation des élus et des damnés placé juste au-dessus. Au portail Saint-Étienne, il prit encore des moulages sur des figures intactes, en particulier au registre médian montrant le martyre du saint, avec des scènes dont l'expressivité et le fort caractère se prêtaient bien à une réutilisation dans la représentation de la résurrection des morts. Ainsi Caudron a choisi d'excellents modèles gothiques et les a restitués avec un grand scrupule, recréant des œuvres crédibles et en harmonie avec les sculptures originales.
SOURCE : Joubert Fabienne, Les portails occidentaux, in « Bourges », Paris/Strasbourg, La Nuée bleue/Éditions du Quotidien, coll. La grâce d'une cathédrale, 2017, p. 211-231.

Technique artistique

Sculpture

Cycle iconographique

Iconographie/Bibliographie

Brugger Laurence et Christe Yves, Bourges, la cathédrale, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000 (pour le tympan, p. 286-312).

Iconographie/Description

La Résurrection des morts : les morts sortent de leurs sarcophages, presque tous nus et sexués ; deux personnages, d'âges différents, portent une couronne et une femme est coiffée du touret.
Au-dessus de la scène, frise de motifs végétaux (feuilles, feuillages avec fleurettes et baies).

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Date de création

2010-06-13

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_290

Identifiant

350290

Code œuvre dans Access

OMreg1

Langue

fr

Date de la numérisation

2017-11-26

Photos de l'œuvre

Photo illustrant l'œuvre décrite