Bourges, Saint-Étienne - Église basse, dépôt lapidaire, statue : une donatrice, Mathilde de Courtenay (?)

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Saint-Étienne

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Intérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Église basse

Localisation de l'œuvre

Collatéral intermédiaire sud

Localisation précise de l'oeuvre

Statue

Coordonnées géographiques

47.082233442689905, 2.399832755558244

Description et Iconographie

Technique artistique

Sculpture

Scène représentée

Iconographie/Bibliographie

Joubert Fabienne, À la cathédrale de Bourges, des statues en quête de reconnaissance, Cahiers d'archéologie et d'histoire du Berry, n° 213, 2e trimestre 2017, p. 3-22.

Iconographie/Description

Figure féminine, les mains jointes, coiffée d'un touret. Son iconographie comme sa localisation originelle ne sont pas claires. Boinet pensait à une fondatrice, Tania Bayard évoquait prudemment l'enluminure de Jean Colombe esquissant une figure mains jointes sur la face de la tour nord, Laurence Brugger la qualifiait de « matrone » ; son costume la rapproche de la représentation de la reine de Saba à Amiens... La figure la plus proche, comme l'avait vu Boinet, fait partie d'un couple de l'Ancien Testament au porche nord de Chartres, hors l'attitude de prière les mains jointes.
On ne peut écarter l'hypothèse d'une donatrice telle que Mathilde de Courtenay, comtesse de Nevers, qui s'est fait représenter à Bourges agenouillée aux pieds de Guillaume de Donjon (son grand-oncle) sur la verrière 102. Elle offrit 12 livres en 1225 pour faire brûler un cierge devant le tombeau de saint Guillaume : on peut émettre l'hypothèse qu'elle eut à jouer un rôle non négligeable dans le projet de façade à cinq portails.

Notes

Notes

- Concernant l'ensemble de huit statues déposées de la tour nord en 1969 et présentées depuis 1974 côte à côte dans l'église basse (les deux autres statues déposées de la tour, ne faisant pas partie du même ensemble de par la date et l'origine, sont placées juste derrière) : l'hypothèse d'une disposition originelle de ces huit statues dans les parties hautes de la tour nord (où elles avaient été disposées sans doute après la reconstruction de la tour) ne paraît guère envisageable. Il paraît plus probable qu'elles aient appartenu à l'origine aux ébrasements des portails Saint-Guillaume et de la Vierge, ou à leurs contreforts, et qu'elles furent rescapées de la tour qui les surmontait et s'effondra en 1506.
- Concernant cette statue particulière : en raison de sa position frontale, on peut penser à une statue placée sur la face d'un contrefort, peut-être celui qui sépare le portail Saint-Guillaume et le portail de la Vierge.
SOURCE : Joubert, art. cit.

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Date de création

2017-11-22

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_10542

Identifiant

360542

Code œuvre dans Access

C(niv-1):f

Langue

fr