Bourges, Saint-Étienne - Porche sud, portail
Localisation
Ville
Département
Pays
Nom de l'édifice
Saint-Étienne
Type d'édifice
Emplacement de l'œuvre
Extérieur
Emplacement précis de l'œuvre
Nef
Localisation de l'œuvre
Flanc sud, porche, portail
Coordonnées géographiques
47.082233442689905, 2.399832755558244
Datation
Datation de l'oeuvre
Description et Iconographie
Description
Synthèse d'articles publiés entre 2000 et 2017 :
1) Portails sud et nord :
- Au XIIe siècle : autour des années 1160 (Joubert, Brugger et Christe) ; années 1150 (Aubanton et Jourd'heuil) ; vers 1150 et à partir des années 1140 (Plagnieux).
- Pour les éléments datant du XIIIe siècle : vers 1225 (à la suite de Branner : Joubert, Brugger et Christe, Plagnieux) ; entre 1206 et 1214 (Ponsot : 1er temps avant les porches eux-mêmes).
2) Porches sud et nord :
- juste avant 1232, date d'un procès sous le porche sud (Brugger et Christe, Joubert, Plagnieux, et Ponsot - pour ce dernier, second temps par rapport au montage des portails) ;
- vers 1225-1230 puis modifiés vers 1240 par l'ajout de tympans sur colonnettes (Aubanton et Jourd'heuil).
3) Sources bibliographiques :
- Aubanton Frédéric et Jourd'heuil Irène, Introduction. Récents travaux menés sur la cathédrale de Bourges, in « Cathédrale de Bourges » [actes des colloques de Bourges 2009 et 2012], dir. I. Jourd'heuil, S. Marchant et M.-H. Priet, Tours, Publications universitaires François-Rabelais, 2017, p. 15-32.
- Brugger Laurence et Christe Yves, « Bourges, la cathédrale », Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, 2000.
- Joubert Fabienne, Le remploi de portails sculptés dans les monuments de la France gothique, « Hortus artium medievalium », n° 17, 2011, p. 201-208.
- Plagnieux Philippe, Les portails romans, in « Bourges », Paris/Strasbourg, La Nuée bleue/Éditions du Quotidien, coll. La grâce d'une cathédrale, 2017, p. 193-209.
- Ponsot Patrick, Les travaux de restauration, XIIIe-XXIe siècle, in « Bourges », Paris/Strasbourg, La Nuée bleue/Éditions du Quotidien, coll. La grâce d'une cathédrale, 2017, p. 165-180.
Le portail sud est en remploi, monté sur des fondations du XIIIe siècle. Il provient soit de la façade occidentale de l'ancienne cathédrale romane, soit de ses annexes latérales ajoutées de part et d'autre du chœur vers le milieu du XIIe siècle. De même que le portail nord, le portail sud date des années 1160 et leur adaptation à une structure architecturale nouvelle fut délicate.
En raison des nombreuses incohérences de leur remontage, R. Branner avait soutenu l'hypothèse de la réutilisation de trois portails différents, hypothèse contestée par A. New-Smith dans son étude plus récente.
SOURCE : Brugger et Christe, op. cit.
Les deux portails sculptés des porches nord et sud peuvent être datés par leur style autour des années 1160... Ils ont donc été conçus pour un état antérieur de la cathédrale... L'un comme l'autre affichent une logique iconographique qui permet d'écarter l'hypothèse d'un remontage anarchique, comme l'avait bien vu Ann New-Smith... Il faut privilégier l'hypothèse selon laquelle les vestiges actuels assuraient dans le projet initial des accès latéraux, dont l'emplacement reste cependant hypothétique... La réalisation des portails semble largement indépendante et préalable à toute autre campagne importante de construction de la cathédrale. Et il faudra en effet patienter quelques décennies jusqu'à l'acte daté de 1195 par lequel l'archevêque Henry de Sully accorde des sommes substantielles pour la cathédrale ; commençait alors une reconstruction spectaculaire, qui ne conserva quasi rien du bâtiment antérieur, sinon ces deux portails.
Le mode d'insertion des portails du XIIe siècle dans la construction gothique a été démontré par un sondage réalisé à l'ébrasement occidental du portail sud, en 1951, à la demande de Robert Branner : il est apparu qu'il avait été édifié sur des fondations datant du XIIIe siècle. L'insertion des deux portails romans intervient au niveau de la première travée de la nef – vers 1225 si l'on suit la chronologie de Branner (début de la 2e phase) et après des travaux de terrassement considérables pour créer une plateforme de même niveau que le chœur gothique. On a ensuite monté en une fois les portails remployés et les contreforts qui les encadrent, comme le montre bien l'homogénéité de l'appareil. Les bases à griffes des colonnes datent de ce remploi. En raison de la largeur des portails, il a cependant fallu largement entamer les contreforts ; la construction des porches a ensuite permis de renforcer cette partie.
SOURCE : Joubert Fabienne, art. cit.
Technique artistique
Sculpture
Architecture
Notes
Notes
Voir, dans les Notes sur l'œuvre de la notice de la façade de la cathédrale (357911), l'hypothèse d'un premier projet de façade occidentale incluant les deux portails latéraux et un portail hagiographique.
Privé, données de gestion
Type de document
Objet physique : Œuvre
Origine
SC_OEU_7938
Identifiant
357938
Code œuvre dans Access
NfS6/7(portail)
Langue
fr
Date de la numérisation
2018-04-08