Autun, Saint-Lazare - Porche nord, portail central, tympan, détail : Christ en majesté

Localisation

Ville

Département

Pays

Nom de l'édifice

Saint-Lazare

Type d'édifice

Emplacement de l'œuvre

Extérieur

Emplacement précis de l'œuvre

Façade nord

Localisation de l'œuvre

Porche, portail central : Portail du Jugement dernier

Localisation précise de l'oeuvre

Tympan, partie centrale

Coordonnées géographiques

46.94523186736889, 4.2992766667764455

Auteur et donateur

Auteur de l'oeuvre, restaurateur

Description et Iconographie

Description

Sur toute la hauteur du tympan.

Technique artistique

Sculpture

Cycle iconographique

Scène représentée

Iconographie/Bibliographie

Grivot Denis, La sculpture du XIIe siècle de la cathédrale d'Autun, Colmar-Ingersheim, SAEP, 1990
Maurice-Chabard Brigitte, L'église de pèlerinage, l'iconographie et la fonction liturgique de ses portails, in Révélation du grand portail d'Autun, dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011 (ici p. 145 et 149).

Iconographie/Description

Un Christ géant, hiératique et impassible, est assis sur un trône triomphal, entouré de la Gloire soutenue par quatre anges ; de chaque côté de la tête du Christ (en fort relief, elle sort complètement du tympan), la lune et le soleil, animé chacun par une figure humaine, représentent l'univers astral. Une inscription latine entoure le Christ : « Moi seul dispose de toutes choses et couronne le mérite ; quant à ceux qui se laissent entraîner par le crime, je les juge et je les châtie » [description de D. Grivot]
= Le Christ monumental, triomphant, trône sur un siège à décor d'arcatures auquel répond son marchepied, vêtu d'un grand manteau richement orné, les jambes écartées en losange. Son expression hiératique est renforcée par la position de ses bras, également en parenthèses, dont les mains offrent leur paume ensanglantée du sacrifice de la croix. Si le Soleil et la Lune sont figurés de part et d'autre de son visage, les instruments de la Passion n'apparaissent pas. Le Christ est au centre d'une mandorle portée selon le modèle clunisien par quatre anges en vol [description de B. Maurice-Chabard].

Notes

Notes

« L'artiste n'a pas seulement sculpté le tympan du Jugement dernier, couronnement de sa carrière artistique, mais la presque totalité du décor de l'église. »
SOURCE : Grivot Denis et Zarnecki Georges, « Gislebertus sculpteur d'Autun », Paris Clairvaux-les-Lacs, Trianon, 1960.
Vestiges de polychromie :
- Christ : auréole, carnation (pieds, mains, cou), stigmates (pieds et main droite), sandales, cheveux, mandorle et trône (inscriptions et décor à perles) ; rehauts des plis de la robe et du manteau, de la ceinture.
- Anges tenant la mandorle : rehauts des extrémités des plumes des ailes et des plis des robes.
Par ailleurs, des billes de verre ont été employées pour orner les yeux des personnages et des animaux, aussi bien dans le tympan que dans les archivoltes. Cette technique est également utilisée pour signaler les axes des supports des plateaux de la balance dans le Jugement dernier et dans le zodiaque. Dans son étude préalable, Christine Goubert a distingué les billes d'origine, irrégulières et bleu sombre, et celles datant de la restauration du XIXe siècle, calibrées, bleues pour les personnages et noires pour les animaux.
SOURCE : Dmochowska-Brasseur Agata, Le regard du restaurateur : des observations aux interventions, in « Révélation du grand portail d'Autun », dir. Cécile Ullmann, Lyon, Éd. Lieux dits, 2011, p. 109-121 (ici p. 116-117).

Création de la fiche

Auteur de la fiche

Date de création

2012-02-26

Privé, données de gestion

Type de document

Objet physique : Œuvre

Origine

SC_OEU_7983

Identifiant

357983

Code œuvre dans Access

NMreg2m

Langue

fr

Photos de l'œuvre

Photo illustrant l'œuvre décrite

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