Saint-Denis, Saint-Denis - Nef nord, chapelle Sainte-Madeleine : le Christ de l'apparition à sainte Madeleine
Localisation
Ville
Département
Pays
Nom de l'édifice
Saint-Denis
Type d'édifice
Emplacement de l'œuvre
Extérieur
Emplacement précis de l'œuvre
Nef
Localisation de l'œuvre
Flanc nord, travée 1, chapelle Sainte-Madeleine
Localisation précise de l'oeuvre
Face occidentale, niveau 2, arcade abritant une statue et surmontée d'un gâble
Coordonnées géographiques
48.93581, 2.36045
Datation
Auteur et donateur
Auteur de l'oeuvre, restaurateur
Description et Iconographie
Description
Les six chapelles du nord de la nef furent édifiées vers 1320-1324, et vraisemblablement élaborées par Pierre de Chelles. À l'extérieur, une seule statue subsiste : sur la première chapelle ouest dédiée à la Madeleine, une figuration du Christ qui faisait face à Marie-Madeleine agenouillée (disparue au XIXe siècle).
SOURCE : Leniaud et Plagnieux, op. cit.
Debret restaure le pilier de la Madeleine en 1819-1820. […] En 1839, selon Guilhermy, on restaure le clocheton dit « de la Madeleine » ; le sculpteur Brun refait à neuf le Christ.
SOURCE : Leniaud Jean-Michel, « La Basilique royale de Saint-Denis : de Napoléon à la République », Paris, Picard, 2012.
Comme toute grande église médiévale, Saint-Denis a suscité chez les fidèles le souhait de bénéficier des suffrages des moines et le désir d'être inhumé au plus près des reliques des saints, si possible dans l'abbatiale même. D'après les recherches de Damien Berné, les fondations d'obits et de chapellenies se multiplient tout au long des XIIe et XIIIe siècles. De la part de membres de la famille royale elles culminent au début du XIVe siècle. Entretemps, l'abbatiale était devenue, sous l'impulsion de Louis IX, un lieu d'inhumation réservé aux seuls rois. La multiplication des cérémonies mémorielles et la nécessité de faire une place aux dévotions des laïcs conduisirent les moines et l'abbé Gilles de Pontoise (1304-1326) à autoriser l'édification de chapelles latérales ; faute d'espace disponible au sud de la nef, où se situaient les bâtiments monastiques, elles furent greffées sur le bas-côté nord. La construction, rapide, fut menée de 1320 à 1324.
Il paraît incontestable que l'œuvre, qui procède d'un programme fonctionnel et stylistique cohérent, fait partie des meilleures productions parisiennes des années 1320. Elle copie d'ailleurs verbatim le tour des chapelles rayonnantes ajoutées au chevet de Notre-Dame de Paris, de 1255-1265 à 1288 pour les travées droites, et de 1296 à 1318-1320 pour la partie tournante, à l'époque où Pierre de Chelles est maître des œuvres de la cathédrale parisienne (1316). Certaines de leurs dispositions ont même été reproduites sans raison fonctionnelle. […] En dépit de réseaux d'un dessin différent, la copie montre une telle connaissance du modèle que les chapelles de Saint-Denis sont parfois attribuées à Pierre de Chelles en personne. Ce dernier avait déjà travaillé à Saint-Denis, puisqu'il est payé en 1307 pour le transport et la mise en place, dans l'abbatiale, de la tombe de Philippe III le Hardi. Les chapelles latérales de la nef peuvent donc bien être de sa main, quoique d'autres candidatures puissent être examinées, comme celle de Jean Ravy, qui avait pris sa succession à Notre-Dame de Paris avant 1325-1326, ou d'autres encore.
SOURCE : Gallet Yves, Le chantier gothique rayonnant, in « Saint-Denis : dans l'éternité des rois et reines de France », dir. sc. Jean-Paul Deremble, Brigitte Lainé et Michaël Wyss, Strasbourg/Paris, La Nuée bleue/Place des Victoires, coll. « La Grâce d'une cathédrale », 2015, p. 73-93.
Technique artistique
Sculpture
Scène représentée
Privé, données de gestion
Type de document
Objet physique : Œuvre
Origine
SC_OEU_10143
Identifiant
360143
Code œuvre dans Access
niv2:NfN0/1
Langue
fr
Date de la numérisation
2020-08-20