À droite, l'archevêque trône dans sa cathèdre et la châsse contenant les reliques d'Étienne réapparaît ici bien en vue, comme suspendue devant lui, tandis qu'un seigneur et sa suite s'approchent, sans doute pour apporter leur contribution à la construction de la cathédrale. Ils sont suivis, à gauche, par quatre personnes vêtues de haillons, participant au mouvement engendré par Guillaume : toute la population avait en effet été appelée à contribuer, selon ses moyens, à la construction de la nouvelle cathédrale [description de Joubert] =

Dans le compartiment droit, les riches venant faire leurs offrandes aux reliques de saint Étienne renvoient peut-être à une initiative de saint Guillaume, qui avait décidé que les dons faits à l'occasion de l'ostension des reliques de saint Étienne seraient affectés dans leur totalité au chantier de la nouvelle cathédrale, commencée cinq ans plus tôt sous l'épiscopat de son prédécesseur, Henry de Sully. Dans le compartiment gauche, comme les pauvres suivent le même cortège qu'à droite, on ne sait s'il faut y reconnaître des gueux secourus par Guillaume, ou des miséreux qui, selon leurs piètres moyens, participent aussi à l'édification de l'église [description de Brugger et Christe] =

Il s'agit peut-être d'une scène de guérison (corde, pustules révélés par la restauration) [selon Martin].

Une frise ornementale couronne le registre.